Sa vie

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La majesté, voila ce qui caractérise avant tout l'art d'Albert Gleizes. Il apporta ainsi dans l'art contemporain une émouvante nouveauté. On ne la trouve avant lui, que chez peu de peintres modernes. Cette majesté éveille l'imagination, provoque l'imagination et considérée du point de vue plastique elle est l'immensité des choses.

Guillaume Apollinaire, Les Peintres cubistes, 1913

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1881

Naissance d'Albert Gleizes à Paris

Vers 1899

Entre comme apprenti chez son père qui dirige une entreprise de dessin industriel pour tissus d'ameublement dans le quartier du Sentier à Paris. La famille réside à Courbevoie.

1902-1905

Fait son service militaire à Abbeville (Picardie) et commence à peindre en autodidacte.

1905

Participe à la création d'une société d'éducation populaire, l'Association Ernest-Renan.

1906-1908

Les membres de l’Abbaye de Créteil, 1906 <br />
Premier plan : Charles Vildrac, René Arcos, Albert Gleizes, Henri-Martin Barzum, Alexandre Mercereau<br />
Second plan : Georges Duhamel, Berthold Mahn, d'OtémarFonde avec des amis écrivains une colonie littéraire qui s'installe à Créteil, dans la banlieue parisienne, sous le nom d"'Abbaye de Créteil".

1909

Très impressionné par l'œuvre du peintre Henri Le Fauconnier. Il séjourne à Bagnères-de-Bigorre dans les Pyrénées.

1910

A Paris, retrouve régulièrement Jean Metzinger, Robert Delaunay, Fernand Léger et d'autres artistes dans l'atelier de Le Fauconnier.

1911

Ayant investi le comité d'accrochage du Salon des Indépendants, Gleizes et ses amis obtiennent d'exposer ensemble dans la salle 41. Leur accrochage suscite un scandale qui révèle le cubisme au grand public.

1912

Couverture du livre d’Albert Gleizes et Jean Metzinger, <br />
<em>Du « Cubisme »</em>, 1912 (Lyon, musée des Beaux-Arts)Gleizes et Metzinger publient Du "Cubisme" et participent au Salon de la Section d'Or, qui rassemble toutes les tendances progressistes.

1913

Parution des Méditations esthétiques de Guillaume Apollinaire, où le poète applique à l'œuvre de Gleizes la notion de "majesté".

1914

Caserne Maréchal-Ney à Toul, où Albert Gleizes est mobilisé en 1914-1915 <br />
(carte postale, vers 1920)Au début de la Première guerre mondiale éclate, est envoyé en garnison à Toul (Lorraine). Avec d'autres artistes parisiens ou lorrains, est chargé d'organiser des divertissements culturels pour les troupes.

1915

<em>Juliette Roche</em>, Genève, 1911<br />
Paris, Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky (fonds Gleizes)Epouse Juliette Roche, fille d'un ministre de la IIIe République et artiste elle-même. Bientôt réformé, quitte la France pour New-York.

1916

<em>Albert Gleizes et Juliette Roche</em>, New York, 1915<br />
Paris, Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky (fonds Gleizes)De New-York, se rend quelques mois à Barcelone, où il collabore à la revue de Francis Picabia, 391, et présente sa première exposition personnelle à la galerie Dalmau.

1919

Albert Gleizes, <em>Triptyque provenant du décor de la chambre de Jacqueline Rosenberg</em>, vers 1931 <br />
(Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Rosenberg) De retour à Paris, où il retrouve une scène cubiste profondément modifiée, entre en relation avec le galeriste Léonce Rosenberg, qui lui commande un décor pour son appartement.

1921

Pierre Choumoff, <em>Albert Gleizes</em>, vers 1920Une courte expérience d'enseignement le pousse à développer un système théorique cohérent, où "rotations" et "translations" jouent un rôle déterminant dans la composition de "tableaux-objets".

1926

<em>La maison d’Albert et Juliette Gleizes à Serrières</em>, Ardèche <br />
(carte postale, vers 1920)Les Gleizes quittent la capitale pour s'installer de façon permanente à Serrières, dans l'Ardèche.

1927

La maison de Moly-Sabata, Sablons, vers 1945Loue une maison appelée Moly-Sabata à Sablons de l'autre côté du Rhône pour y installer une colonie d'artistes et d'artisans désireux de se soustraire à l'influence de la production industrielle.

1931

Studio Harcourt, <em>Portrait d'Albert Gleizes</em>, vers 1930 (Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Gleizes)<br />
Photo Guy CarrardCompte parmi les fondateurs du groupe Abstraction-Création, qui défend l'art abstrait international.

1937

Rose Adler, <em>Jacques Villon, Robert Delaunay et Albert Gleizes sur le chantier du pavillon de l’aéronautique à l’exposition internationale de 1937</em> (Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Gleizes)<br />
Photo Guy CarrardCollabore avec Robert Delaunay, Fernand Léger et Léopold Survage à des décors muraux pour l'Exposition internationale de Paris.

1938

Le Hall des sculptures au Salon des Tuileries, 1938 (les deux décors d'Albert Gleizes se trouvent au fond à droite)<br />
(Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Gleizes)<br />
Photo Guy CarrardAvec Jacques Villon, Robert et Sonia Delaunay, peint de grandes décorations pour le Salon des Tuileries.

1940

Albert Gleizes et Juliette Roche (au milieu) et des ouvriers agricoles aux Méjades, 1941(Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Gleizes)<br />
Photo Guy Carrard Installation des Gleizes aux Méjades, propriété proche de Saint-Rémy-de-Provence, qu'ils entreprennent de convertir en domaine agricole.

1947

Une première grande rétrospective Gleizes est organisée à Lyon, dans la chapelle du lycée Ampère.

1950

Illustre de 57 eaux-fortes les Pensées de Blaise Pascal, son testament artistique.

1952

Albert Gleizes, vers 1950 (Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Gleizes)<br />
Photo Guy CarrardTravaille au décor de la chapelle du séminaire jésuite de Chantilly et au chemin de croix d'une église de la banlieue marseillaise.

1953

Mort d'Albert Gleizes à Avignon.

Les membres de l’Abbaye de Créteil, 1906
Premier plan : Charles Vildrac, René Arcos, Albert Gleizes, Henri-Martin Barzum, Alexandre Mercereau
Second plan : Georges Duhamel, Berthold Mahn, d'Otémar

Couverture du livre d’Albert Gleizes et Jean Metzinger,
Du « Cubisme », 1912 (Lyon, musée des Beaux-Arts)

Caserne Maréchal-Ney à Toul, où Albert Gleizes est mobilisé en 1914-1915
(carte postale, vers 1920)

Juliette Roche, Genève, 1911
Paris, Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky (fonds Gleizes)

Albert Gleizes et Juliette Roche, New York, 1915
Paris, Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky (fonds Gleizes)

Albert Gleizes, Nina Salzedo et Juliette Roche-Gleizes,
New York, hiver 1915

Albert Gleizes, Triptyque provenant du décor de la chambre de Jacqueline Rosenberg, vers 1931
(Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Rosenberg)

Pierre Choumoff, Albert Gleizes, vers 1920

La maison d’Albert et Juliette Gleizes à Serrières, Ardèche
(carte postale, vers 1920)

La maison de Moly-Sabata, Sablons, vers 1945

Studio Harcourt, Portrait d'Albert Gleizes, vers 1930 (Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Gleizes)
Photo Guy Carrard

Rose Adler, Jacques Villon, Robert Delaunay et Albert Gleizes sur le chantier du pavillon de l’aéronautique à l’exposition internationale de 1937 (Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Gleizes)
Photo Guy Carrard

Albert Gleizes (à droite en bas) sur le chantier du pavillon de l'Union des Artistes Modernes (U.A.M.) à l’exposition internationale de 1937 (Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Gleizes)
Photo Guy Carrard

Albert Gleizes (en haut à gauche) peignant L’Avion pour le pavillon de l’aéronautique à l’exposition internationale de 1937 sous le regard de Juliette Roche et Leonetto Cappiello
(Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Gleizes)
Photo Guy Carrard

Le Hall des sculptures au Salon des Tuileries, 1938 (les deux décors d'Albert Gleizes se trouvent au fond à droite)
(Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Gleizes)
Photo Guy Carrard

Albert Gleizes et Juliette Roche (au milieu) et des ouvriers agricoles aux Méjades, 1941(Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Gleizes)
Photo Guy Carrard

Albert Gleizes, vers 1950 (Centre Pompidou, musée national d'art moderne/cci, bibliothèque Kandinsky, fonds Gleizes)
Photo Guy Carrard